6 Nations : La presse anglaise se moque du XV de France
Axel Cornic

Après les rois premières journées du Tournoi des 6 Nations, le bilan du XV de France est assez mitigé. Mais arrive déjà le grand rendez-vous attendu par tout le monde avec le Crunch face à l’Angleterre, qui cette année se déroulera à Twickenham. Et un peu plus d’une semaine avant cette rencontre, on ne peut pas vraiment dire qu’on ait très peur de la France de l’autre côté de la Manche...

Forts d’un Grand Chelem et d’une tournée d’automne solide, avec notamment une victoire sur les champions du monde sud-africains, les hommes de Fabien Galthié se présentaient comme les grands favoris du Tournoi des 6 Nations 2023. Mais les rêves du XV de France ont tourné court en Irlande, avec une cuisante défaite (32-19).

Le choc face à l’Angleterre arrive

Ça va un peu mieux depuis la victoire sur l’Ecosse au Stade de France (32-21), mais le gros morceau arrive, puisque le XV de France se déplacera en Angleterre pour la quatrième journée du Tournoi des 6 Nations. Tout comme les Bleus, les Anglais comptent deux victoires pour une défaite, mais sont actuellement devant au classement.

« La France n'a convaincu personne »

Une grande partie de ce Tournoi des 6 Nations va donc se jouer à Twickenham le 11 mars prochain et le moins que l’on puisse dire, c’est que de l’autre de la Manche on ne craint pas vraiment le XV de France. « La France n'a convaincu personne qu'elle devait être considérée comme favori de la Coupe du monde » peut-on en effet lire dans les colonnes du Times. « L'équipe a encore beaucoup de travail à faire avant de prétendre au titre dans ce Tournoi des Six Nations, sans parler du reste ».

« Nous manquons de talents de classe mondiale »

Du côté des anciens joueurs devenus consultants on est toutefois plus mesurés, comme cela a été le cas avec l’ancien capitaine et Champion du monde anglais, Lawrence Dallaglio. « Nous n'avons pas réduit l'écart avec la France et l'Irlande, et l'Écosse est clairement passée devant nous » a-t-il analysé, pour le Sunday Times. « Nous manquons de talents de classe mondiale et certains, comme Maro Itoje ou Farrell, n'ont plus le même impact qu'en 2019 ».

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